C’est par milliers que les spectateurs sont venus profiter d’un spectacle unique dans la région avec la troisième montée historique du Ballon-d’Alsace. 160 pilotes et 30 motards ont fait le show. L’organisateur Jean-Pierre Munsch est comblé.
- Jean-Pierre, quelles sont vos premières satisfactions ?
- Cette année, Guy Fréquelin était votre invité d’honneur.
Il était le plus proche des amis de Jacques Henry auquel nous avons rendu hommage en inaugurant une stèle en sa mémoire. Nous avons la fierté d’accueillir ce pilote éclectique, vice-champion du monde et d’Europe, 10 titres de champion de France automobile toutes catégories confondues, 24 victoires en championnat de France des rallyes, et plus de 25 en courses de côte. Il a longtemps fréquenté les pentes du Ballon d’Alsace que ce soit avec sa R8 Gord, les Dangel 1300-1600 de ces débuts mais aussi en monoplaces sur ce tracé. Il a retrouvé les 9 kilomètres de la Course de côte du Ballon d’Alsace au volant de plusieurs de ses anciennes montures. Il a aussi particulièrement bien réussi sa reconversion en tant que directeur de Citroën sport collectionnant les titres mondiaux constructeur et Pilote avec le célèbre équipage Loeb-Elena.
- Votre vrai tour de force, c’est la participation étrangère de pilotes étrangers.
- Comment expliquer ce succès ?
- Quelles voitures font en particulier votre fierté ?
- Vous réussissez également le tour de force d’attitrer les véhicules d’avant-guerre.
- Vous mobilisez parallèlement de nombreux bénévoles.
- Votre principale préoccupation, c’est la sécurité ?
- Comment vous est venue l’idée d’organiser cet évènement unique ?
– Depuis 1974, il n’y avait rien eu au Ballon-d’Alsace. Je voulais refaire quelque chose dans les Vosges après avoir organisé pendant 10 ans en dehors du département. J’étais persuadé que le Ballon-d‘Alsace était le lieu pour faire quelque chose. Quoi de mieux que le site de la première course de côte en France. On réunit l’histoire et le lieu et j’ai obtenu l’accord du maire et du président du conseil départemental des Vosges pour privatiser la route un dimanche. Pour les Vosges en général et la vallée en particulier, les retombées sont énormes.
Photographies : Claude Noël.