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mercredi 22 mar 2023
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Remiremont : nouvelle manifestation devant le centre hospitalier

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Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées ce vendredi en début d’après-midi devant l’entrée du centre hospitalier de Remiremont. La dernière en date d’une série de journées de manifestation et de mises en scènes symboliques.

Plans de restructurations,fermetures de lits, et de services, insuffisances d’effectifs, conditions de travail pénibles : autant de sujets de mécontentement pour les membres du personnel en grève à l’hôpital de Remiremont. Les revendications « c’est toujours les mêmes », affirme le Docteur Marie Breffa, chef du Pôle des Urgences, jugeant les réponses apportées insatisfaisantes. « On a fait de la réunionité tout l’été (…) rien n’a été fait ». « Il y a 20 lits qui ont été fermés, l’uro qui a été fermée (…) Je pense à toute les personnes âgées, qui ont besoin de consultations en urologie. Ils doivent aller à Epinal. On met les patients sur les routes ». « Au delà des problèmes régionaux, on sent bien que la gouvernance nationale ne veut plus investir dans les services publics en général », affirme la chef urgentiste « Le pognon est dans les caisses mais tout le monde s’en fout ». Après des mois de mobilisation, on sent un certain ras-le-bol. « J’ai un certain fatalisme ».

Des membres de l’Ademat-h, du personnel de l’hôpital, des syndicats, des élus se sont donnés rendez-vous pour défiler dans les rues de Remiremont et exprimer leurs revendications. Moins de personnes présentes cette fois-ci que lors de la manifestation précédente. Jean Pierrel, président de l’Ademat-h, entend poursuivre le combat et mobiliser : « Notre force c’est notre nombre. Le citoyen a plus de pouvoir q’il ne pense ». Patricia Hacquard, secrétaire générale CFDT santé-sociaux des Vosges, reproche au gouvernement de retirer sa « dignité à l’être humain ». Elle déplore notamment le fait que les ministres en visite dans les Vosges la semaine prochaine ne viennent pas au centre hospitalier. « Il se gardent bien de voir la misère qu’ils créent sur le territoire ». Le délégué CFTC affirme quant à lui que « le sentiment d’abandon professionnel s’aggrave de jours en jours », et déplore « l’entêtement des agences de santé ».

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Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées ce vendredi en début d’après-midi devant l’entrée du centre hospitalier de Remiremont. La dernière en date d’une série de journées de manifestation et de mises en scènes symboliques.

Plans de restructurations,fermetures de lits, et de services, insuffisances d’effectifs, conditions de travail pénibles : autant de sujets de mécontentement pour les membres du personnel en grève à l’hôpital de Remiremont. Les revendications « c’est toujours les mêmes », affirme le Docteur Marie Breffa, chef du Pôle des Urgences, jugeant les réponses apportées insatisfaisantes. « On a fait de la réunionité tout l’été (…) rien n’a été fait ». « Il y a 20 lits qui ont été fermés, l’uro qui a été fermée (…) Je pense à toute les personnes âgées, qui ont besoin de consultations en urologie. Ils doivent aller à Epinal. On met les patients sur les routes ». « Au delà des problèmes régionaux, on sent bien que la gouvernance nationale ne veut plus investir dans les services publics en général », affirme la chef urgentiste « Le pognon est dans les caisses mais tout le monde s’en fout ». Après des mois de mobilisation, on sent un certain ras-le-bol. « J’ai un certain fatalisme ».

Des membres de l’Ademat-h, du personnel de l’hôpital, des syndicats, des élus se sont donnés rendez-vous pour défiler dans les rues de Remiremont et exprimer leurs revendications. Moins de personnes présentes cette fois-ci que lors de la manifestation précédente. Jean Pierrel, président de l’Ademat-h, entend poursuivre le combat et mobiliser : « Notre force c’est notre nombre. Le citoyen a plus de pouvoir q’il ne pense ». Patricia Hacquard, secrétaire générale CFDT santé-sociaux des Vosges, reproche au gouvernement de retirer sa « dignité à l’être humain ». Elle déplore notamment le fait que les ministres en visite dans les Vosges la semaine prochaine ne viennent pas au centre hospitalier. « Il se gardent bien de voir la misère qu’ils créent sur le territoire ». Le délégué CFTC affirme quant à lui que « le sentiment d’abandon professionnel s’aggrave de jours en jours », et déplore « l’entêtement des agences de santé ».

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8 réactions sur “Remiremont : nouvelle manifestation devant le centre hospitalier

  1. Edith cressont

    Tres peu de monde mobilisé 250 personnes à tout casser! Complètement dégouté. Mais D’un point de vue communication c’est une faute. Grève le jour de la Saint Valentin, déclarer son amour à l’hôpital public. Certes la cause est juste et on vous soutiens mais c’est gnangnan, il faut changer de stratégie ou peut être de stratèges (jouer sur les symboles et l’empathie de ceux qui décident c’est inefficace)

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    1. Un lecteur attentif

      Chère Edith Cressont,
      Merci de votre soutien, le thème de la Saint-Valentin était national donc on ne fait pas bande à part pour un collectif national. Membre de l’Ademat-H nous serions très heureux de vous compter parmi nous, nous sommes friands de nouvelles idées (stratégie, symboles ..) et de nouveaux membres actifs et pouvoir élargir notre champ d’actions.
      Continuons à Agir plutôt que Subir, en toute solidarité et fraternité.
      A bientôt, j’espère.

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  2. chouki

    Un genre de « Conduite de Grenoble » du coté de chez le directeur de l’ARS Grand-est, son habitation, serait beaucoup plus « persuasif ».

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    1. JMV

      Il faut faire des économies pour financer les 40 milliards d’euros pour le projet du grand Paris et aussi la rénovation à 400 millions du Grand Palais.

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    2. CBT

      Alors là, il ne faut pas rêver, ils sont juste bons à voter des motions de censure qui ne font peur à personne.
      Le jour où un élu de nos vallées voudra bien agir de manière forte, il se passera peut-être quelque chose.

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      1. Lili

        les manifs s’est devenu une banalité , il faut frapper plus fort un député a fait il y a une certaine époque une grève de la faim pour sa région . cette idée est pas mal allez une détox avt l’été

        répondre

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