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samedi 1 avr 2023
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Comité Sécheresse – réactions des associations Communiqué de l'ASVPP et VNE

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Comme en 2018 et 2019, le préfet a pris des arrêtés de restriction d’usage de l’eau suite à la réunion du comité sécheresse. Cette année, au motif invoqué du COVID, les membres du comité sécheresse ont été sollicités fin juin par voie dématérialisée. L’ASVPP et VNE ont participé activement en envoyant plusieurs questions et propositions. Le 9 juillet le préfet a réuni un comité restreint en présentiel duquel les associations de protection de l’environnement, contrairement à la fédé de pêche, ont été exclues. L’absence de débat (cf CR) sur les questions soulevées, et bien sûr de réponse à ce jour, nous amène à penser que les problèmes soulevés et propositions étaient particulièrement  gênants et que la situation sanitaire a servi de prétexte pour les évacuer.

Nous avions en effet soulevé, la question de l’inégalité des usagers face aux restrictions d’usages. Comment justifier des restrictions d’usages aux citoyens de Vittel-Contrex mais pas aux industriels alors qu’ils prélèvent dans la même nappe !

Nous avons évoqué pour la 3ème année consécutive, l’absence de donnée concernant la surveillance de l’évolution du niveau de la nappe des Muschelkalk, ce qui ne permet pas au préfet de prendre des mesures de restriction qui s’imposent  le cas échéant (cours d’eau en assec comme le petit Vair) vis à vis de l’usager quasi exclusif Nestlé Waters ! Comment un seul piézomètre public, du côté d’Haréville, peut –il être significatif de l’impact des  nombreux prélèvements autour de Vittel et Contrexéville ? Comment accepter que l’Etat, responsable du suivi des nappes, n’exige pas de Nestlé la communication en temps réel de l’évolution du niveau de la nappe pour chacun de ses forages, et soit en mesure de les vérifier ! Là encore pas de trace de cette question dans le CR, et aucune réponse du préfet !

La question de l’exploitation des microcentrales a été signalée, à cause de l’impact sur les étiages des cours d’eau en tête de bassin très affectés par la sécheresse avec une demande de renforcement des contrôles de pratiques qui enfreignent la réglementation.

Nous avons aussi rebondi sur les difficultés vécues par les agriculteurs concernant l’approvisionnement en  fourrages, par trois propositions :

  • Mettre un terme aux drainages des sols, les supprimer, afin de ne pas assécher les sols superficiels
  • Remettre en question les cultures intensives gourmandes en eau, Remettre en cause l’alimentation des méthaniseurs en maïs, herbes, CIVES…
  • Une lutte efficace contre la prolifération de sangliers qui ravagent les prairies de montagne notamment, en interdisant à minima l’agrainage.

Ce n’est pas en esquivant le débat, en éliminant les représentants de l’environnement, surtout dans cette période de profondes mutations, que les réponses cohérentes seront apportées en réponses aux défis auxquels nous sommes confrontés.

Ci dessous, le CR du comité sécheresse et nos propositions et remarques.

Remarques et propositions de l’ASVPP et VNE

Réseaux de surveillance 

Le réseau DREAL mentionne 8 stations piézomètres pour les eaux souterraines dans les Vosges, dont celui de Haréville pour les calcaires du Muschelkalk. Depuis quand existe-t-il ? Comment se fait-il qu’il n’y ait pas été fait référence l’an dernier alors que pour la 2ème année nous pointions du doigt l’absence de suivi de cette nappe sur le secteur Vittel-Contrexéville ?

Ce piézomètre est une première approche, insuffisante selon nous, compte tenu de l’importance des prélèvements Nestlé. Nous demandons que le suivi piézométrique des différents forages soit transmis chaque semaine à la DREAL et que des contrôles soient effectués. Nous pensons que les prélèvements, cumulés avec le déficit de pluviométrie, ne sont pas sans impact sur les niveaux d’étiage des cours d’eau et il est de la responsabilité du préfet de réagir par des mesures de restriction le cas échéant. Ce n’est possible que si le réseau de surveillance est bien établi.

Notre demande va dans le sens des recommandations de la mission d’information parlementaire (relative aux conflits d’usages de la ressource en eau) qui vient de rendre son rapport après auditions notamment dans les Vosges.

eau2eau1

https://ades.eaufrance.fr/Recherche/Index/Piezometre?g=170236

rechercher avec nom commune – sisualiser résultats – cliquer sur le N° du forage (piézo) concerné

Mesures de restriction

Dans le diaporama DDT, le rappel du cadre réglementaire, précise que soit respectée l’égalité entre les différents usagers.

Dans les faits il s’avère que cette égalité n’est pas respectée puisqu’à Vittel – Contrexéville et autres villes et villages de ce secteur, les citoyens et autres usagers de la nappe GTI sont concernés par les restrictions d’usage précisées dans les différents arrêtés, mais pas l’industriel Nestlé Waters qui représente plus de 25% des prélèvements dans la nappe !

De même, les citoyens des villages de Lignéville, Dombrot le Sec, et autres qui s’approvisionnent dans les Muschelkalk, sont soumis à restriction pendant que Nestlé Waters prélève sans restriction dans cette nappe pourtant très sensible aux déficits de pluviométrie.

Axes de travail complémentaires

  • Optimisation process industriels

La nature structurelle des situations de sécheresse désormais récurrentes, impose de revoir les prescriptions relatives aux consommations d’eau et à la qualité des rejets des entreprises, notamment les plus grosses consommatrices (mais pas seulement, toutes les économies sont nécessaires) mais aussi les plus polluantes en relation avec les capacités d’acceptation du milieu récepteurs.

  • Optimisation process agricoles

Nous pensons qu’effectivement une remise en cause de certaines pratiques agricoles s’impose dans le cadre de l’adaptation au changement climatique. Le développement des cultures maïs et leur intensification (notamment en relation avec le développement de la méthanisation) est de moins en moins compatible avec les déficits de pluviométrie.

Par ailleurs il conviendrait de revenir sur le drainage de nombreux secteurs qui assèchent les sols superficiellement et aggravent le manque d’humidité préjudiciable aux cultures et prairies. Il ne serait pas acceptable de continuer à drainer les sols et dans le même temps de réaliser des bassines en vue d’irrigation.

Protection des zones humides : les recenser et les rénaturer

Réimplanter haies pour diminuer la sécheresse de surface due au vent + infiltration eau favorisée

  • Optimisation de l’exploitation des centrales électriques

Mettre un terme au développement de tout nouveau projet microcentrale: impacts trop grand sur les cours d’eau de tête de bassin : destruction biodiversité – continuité écologique…

Renforcer contrôle fonctionnement et production électricité : pics vigicrue (Cheniménil par ex) – assecs constatés, conséquences de pratiques à l’éclusée encore trop fréquentes

  • « Désimperméabiliser » les sols

Retrouver des sols perméables dans les espaces urbains pour limiter les ruissellements.

Indicateur « AEP sécherese » (ARS)

Le bilan 2019 et la prospective 2020 laissent apparaitre un problème qualitatif de l’AEP pour certaines communes notamment dans le centre Vosges. Quelles sont ces communes ? Quelles sont les causes de cette altération qualitative ? Quelles mesures sont envisagées ?

Plan d’action 2020

8 industries ciblées pour leurs impacts potentiels sur le milieu. Lesquelles et quels types d’impact ? Quelles réactions concrètes, décisions de l’administration vis-à-vis de l’industriel en cas du constat de l’incompatibilité des rejets avec le milieu ?

Note fourrage

Le déficit chronique de pluviométrie compromet les récoltes de fourrage et pose chaque année de sérieux problèmes aux éleveurs. Dans ce contexte de manque n’est-il pas incohérent  de continuer à alimenter des méthaniseurs avec de l’herbe (CIVE) et du maïs ?

Par ailleurs, des éleveurs de plus en plus nombreux en plus du déficit de fourrage subissent un véritable ravage de leurs prairies par les sangliers, facteur aggravant pour l’agriculture de montagne notamment. Il est plus que temps que des décisions de réduction drastique des populations de sangliers soient imposées par le préfet et que l’agrainage (par semi-remorque entier parfois!) soit totalement interdit.

 

Comme en 2018 et 2019, le préfet a pris des arrêtés de restriction d’usage de l’eau suite à la réunion du comité sécheresse. Cette année, au motif invoqué du COVID, les membres du comité sécheresse ont été sollicités fin juin par voie dématérialisée. L’ASVPP et VNE ont participé activement en envoyant plusieurs questions et propositions. Le 9 juillet le préfet a réuni un comité restreint en présentiel duquel les associations de protection de l’environnement, contrairement à la fédé de pêche, ont été exclues. L’absence de débat (cf CR) sur les questions soulevées, et bien sûr de réponse à ce jour, nous amène à penser que les problèmes soulevés et propositions étaient particulièrement  gênants et que la situation sanitaire a servi de prétexte pour les évacuer. Nous avions en effet soulevé, la question de l’inégalité des usagers face aux restrictions d’usages. Comment justifier des restrictions d’usages aux citoyens de Vittel-Contrex mais pas aux industriels alors qu’ils prélèvent dans la même nappe ! Nous avons évoqué pour la 3ème année consécutive, l’absence de donnée concernant la surveillance de l’évolution du niveau de la nappe des Muschelkalk, ce qui ne permet pas au préfet de prendre des mesures de restriction qui s’imposent  le cas échéant (cours d’eau en assec comme le petit Vair) vis à vis de l’usager quasi exclusif Nestlé Waters ! Comment un seul piézomètre public, du côté d’Haréville, peut –il être significatif de l’impact des  nombreux prélèvements autour de Vittel et Contrexéville ? Comment accepter que l’Etat, responsable du suivi des nappes, n’exige pas de Nestlé la communication en temps réel de l’évolution du niveau de la nappe pour chacun de ses forages, et soit en mesure de les vérifier ! Là encore pas de trace de cette question dans le CR, et aucune réponse du préfet ! La question de l’exploitation des microcentrales a été signalée, à cause de l’impact sur les étiages des cours d’eau en tête de bassin très affectés par la sécheresse avec une demande de renforcement des contrôles de pratiques qui enfreignent la réglementation. Nous avons aussi rebondi sur les difficultés vécues par les agriculteurs concernant l’approvisionnement en  fourrages, par trois propositions :
  • Mettre un terme aux drainages des sols, les supprimer, afin de ne pas assécher les sols superficiels
  • Remettre en question les cultures intensives gourmandes en eau, Remettre en cause l’alimentation des méthaniseurs en maïs, herbes, CIVES…
  • Une lutte efficace contre la prolifération de sangliers qui ravagent les prairies de montagne notamment, en interdisant à minima l’agrainage.
Ce n’est pas en esquivant le débat, en éliminant les représentants de l’environnement, surtout dans cette période de profondes mutations, que les réponses cohérentes seront apportées en réponses aux défis auxquels nous sommes confrontés. Ci dessous, le CR du comité sécheresse et nos propositions et remarques. Remarques et propositions de l’ASVPP et VNE Réseaux de surveillance  Le réseau DREAL mentionne 8 stations piézomètres pour les eaux souterraines dans les Vosges, dont celui de Haréville pour les calcaires du Muschelkalk. Depuis quand existe-t-il ? Comment se fait-il qu’il n’y ait pas été fait référence l’an dernier alors que pour la 2ème année nous pointions du doigt l’absence de suivi de cette nappe sur le secteur Vittel-Contrexéville ? Ce piézomètre est une première approche, insuffisante selon nous, compte tenu de l’importance des prélèvements Nestlé. Nous demandons que le suivi piézométrique des différents forages soit transmis chaque semaine à la DREAL et que des contrôles soient effectués. Nous pensons que les prélèvements, cumulés avec le déficit de pluviométrie, ne sont pas sans impact sur les niveaux d’étiage des cours d’eau et il est de la responsabilité du préfet de réagir par des mesures de restriction le cas échéant. Ce n’est possible que si le réseau de surveillance est bien établi. Notre demande va dans le sens des recommandations de la mission d’information parlementaire (relative aux conflits d’usages de la ressource en eau) qui vient de rendre son rapport après auditions notamment dans les Vosges. eau2eau1 https://ades.eaufrance.fr/Recherche/Index/Piezometre?g=170236 rechercher avec nom commune – sisualiser résultats – cliquer sur le N° du forage (piézo) concerné Mesures de restriction Dans le diaporama DDT, le rappel du cadre réglementaire, précise que soit respectée l’égalité entre les différents usagers. Dans les faits il s’avère que cette égalité n’est pas respectée puisqu’à Vittel – Contrexéville et autres villes et villages de ce secteur, les citoyens et autres usagers de la nappe GTI sont concernés par les restrictions d’usage précisées dans les différents arrêtés, mais pas l’industriel Nestlé Waters qui représente plus de 25% des prélèvements dans la nappe ! De même, les citoyens des villages de Lignéville, Dombrot le Sec, et autres qui s’approvisionnent dans les Muschelkalk, sont soumis à restriction pendant que Nestlé Waters prélève sans restriction dans cette nappe pourtant très sensible aux déficits de pluviométrie. Axes de travail complémentaires
  • Optimisation process industriels
La nature structurelle des situations de sécheresse désormais récurrentes, impose de revoir les prescriptions relatives aux consommations d’eau et à la qualité des rejets des entreprises, notamment les plus grosses consommatrices (mais pas seulement, toutes les économies sont nécessaires) mais aussi les plus polluantes en relation avec les capacités d’acceptation du milieu récepteurs.
  • Optimisation process agricoles
Nous pensons qu’effectivement une remise en cause de certaines pratiques agricoles s’impose dans le cadre de l’adaptation au changement climatique. Le développement des cultures maïs et leur intensification (notamment en relation avec le développement de la méthanisation) est de moins en moins compatible avec les déficits de pluviométrie. Par ailleurs il conviendrait de revenir sur le drainage de nombreux secteurs qui assèchent les sols superficiellement et aggravent le manque d’humidité préjudiciable aux cultures et prairies. Il ne serait pas acceptable de continuer à drainer les sols et dans le même temps de réaliser des bassines en vue d’irrigation. Protection des zones humides : les recenser et les rénaturer Réimplanter haies pour diminuer la sécheresse de surface due au vent + infiltration eau favorisée
  • Optimisation de l’exploitation des centrales électriques
Mettre un terme au développement de tout nouveau projet microcentrale: impacts trop grand sur les cours d’eau de tête de bassin : destruction biodiversité – continuité écologique… Renforcer contrôle fonctionnement et production électricité : pics vigicrue (Cheniménil par ex) – assecs constatés, conséquences de pratiques à l’éclusée encore trop fréquentes
  • « Désimperméabiliser » les sols
Retrouver des sols perméables dans les espaces urbains pour limiter les ruissellements. Indicateur « AEP sécherese » (ARS) Le bilan 2019 et la prospective 2020 laissent apparaitre un problème qualitatif de l’AEP pour certaines communes notamment dans le centre Vosges. Quelles sont ces communes ? Quelles sont les causes de cette altération qualitative ? Quelles mesures sont envisagées ? Plan d’action 2020 8 industries ciblées pour leurs impacts potentiels sur le milieu. Lesquelles et quels types d’impact ? Quelles réactions concrètes, décisions de l’administration vis-à-vis de l’industriel en cas du constat de l’incompatibilité des rejets avec le milieu ? Note fourrage Le déficit chronique de pluviométrie compromet les récoltes de fourrage et pose chaque année de sérieux problèmes aux éleveurs. Dans ce contexte de manque n’est-il pas incohérent  de continuer à alimenter des méthaniseurs avec de l’herbe (CIVE) et du maïs ? Par ailleurs, des éleveurs de plus en plus nombreux en plus du déficit de fourrage subissent un véritable ravage de leurs prairies par les sangliers, facteur aggravant pour l’agriculture de montagne notamment. Il est plus que temps que des décisions de réduction drastique des populations de sangliers soient imposées par le préfet et que l’agrainage (par semi-remorque entier parfois!) soit totalement interdit.  



7 réactions sur “Comité Sécheresse – réactions des associations

  1. Lexa

    Vous devriez vous poser la question du pourquoi vous n’avez pas été invités…..de mon humble point de vue je vous conseillerai d’être plus pragmatiques, objectifs et surtout plus réalistes….le hors sol devient votre spécialité bien malheureusement

    répondre
    1. chouki

      Je crains ne pas vraiment comprendre le but, pas vraiment argumenté, de votre intervention.
      « pragmatiques, objectifs et surtout plus réalistes » ?
      Revoyez donc les définitions et demandez-vous dans la foulée si ce ne sont pas ceux qui ont les mains dans le pétrin qui savent le mieux faire le pain.

      Concernant ces « commissions » préfectorales, référez-vous à ce qu’en disait Clemenceau.

      répondre
  2. chouki

    Enfin des idées vraies !
    Mais toutes ces propositions sont souvent trop compliquées à comprendre pour de hauts fonctionnaires téléguidés par Paris (c’est dire l’expertise) plus habitués à restreindre et taxer qu’apporter des solutions pragmatiques et de « bon-sens ».
    Et ils peuvent à loisir se cacher, tels couards, derrière le Code rural qui est dans le domaine de la gestion de l’eau une petite fumisterie.
    Ces idées sont un bon début. Limiter le débit des cours d’eau, après débroussaillage local, en ralentissant ces débits par des micro-barrages, dépolluants naturels, serait un plus.

    répondre
    1. lamisol

      On a fait « justement » le contraire sur la Moselotte et le Bouchot, avec la destruction des droits d’eau, ceci avec l’aide de centaines de milliers d’euros.
      Voyez le bouchot à Vagney , il est a sec, plus de fil bleu!
      On parle également de remettre à l’air libre le ruisseau Naufaing devant la médiathèque à Vagney , »vu »comme ça pue en période d’étiage, heureux ceux qui auront un rhume de cerveau.
      Suite à la renaturation de la carrière des Petites Alpes à Cornimont, je pense qu’aujourd’hui,il serait bon de refaire le point après cet épisode de sécheresse comme pour les travaux sur le Bouchot et la Moselotte.
      Pour en revenir à l’article, je trouve que c’est une aberration d’alimenter les méthaniseurs avec des cultures comme le maïs ou des céréales immatures ,ça n’a rien d’écologique.
      Pour les dégâts de sangliers, il suffit de regarder la prairie de Sapois pour constater les dégâts, une prairie grillée et saccagée, c’est honteux?
      En espérant le retour de la pluie, bonne journée.

      répondre
  3. Constat....

    Désimperméabiliser les sols , retenir l’eau des cours d’eau par des petits barrages , et non faire pour que l’eau descende le plus vite possible , laisser les haies, empêcher de mettre dans la méthanisation des maïs , dont la culture pollue , absorbe énormément d’eau, de fuel pour les gros engins de récolte, empêcher de mettre des patates soit disant trop grosses pour la consommation ., etc …etc . Et j’en passe . Finalement , le KWh vert(comme le dit le slogan de Engie) n’existe pas .C’est de la tromperie , mais comme on veut arrêter le nucléaire , on persiste dans ce sens, et de plus , ces installations seront nombreuses pour compenser . Je dirais que ça fait peur ! Je serais tenté de dire que ces procédés de production d’électricité polluent à peu près pareil que le nucléaire .Au départ , on devait y mettre les déjections animales , mais au vu du rapport , on fait n’importe quoi pour faire des kilowatts .A l’avenir ,nous n’aurons rien à manger , mais nous aurons de l’électricité . Il ne faut rien y connaître pour dire que c’est de l’énergie propre…Je ne parle pas de l’air brûlant dégagé en continu de ces installations ….Pour terminer , je déplore que ces hommes politiques s’aperçoivent seulement que des solutions existent pour tenter de limiter les dégâts ….mais de temps en temps , il faut ouvrir les yeux !

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