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mercredi 22 mar 2023
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Réforme des retraites : quelle mobilisation pour la journée de mardi ?

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Jeudi 19 janvier, quelque 5 000 personnes ont défilé dans les rues d’Epinal pour protester contre la réforme des retraites voulue par le gouvernement et le président de la République Emmanuel Macron, qui prévoit notamment le report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans. Une manifestation d’une grande ampleur. Une nouvelle mobilisation est prévue ce mardi 31 janvier. Les manifestants seront-ils nombreux au rendez-vous, à 14 devant la Préfecture ? 

C’est notamment le souhait de Sébastien Vuillemin, technicien dans le domaine de la haute tension et délégué syndical UNSA Clemessy Eiffage, que nous avons interrogé il y a quelques jours. « Je pense qu’il va falloir se battre, que le nombre de manifestants augmente », affirme-t-il. Selon lui, « Il faut que ça s’intensifie. Il faut que les gens prennent conscience ». Les arguments sont nombreux, et résonnent fortement dans l’opinion. « C’est une drôle de société qu’on nous prépare ». Une société où l’on ira pour certains jusqu’à « mourir au travail ». Ou alors on laissera partir les gens plus tôt, mais avec des décotes sur leur pension. Une société dans laquelle on n’aura plus le temps de profiter un peu de l’existence, quelques années, sans devoir se rendre au travail. « Travailler plus pour des pensions moindres. En ayant de forts risques de ne pas être longtemps en retraite ». 

 

 

Jeudi 19 janvier, quelque 5 000 personnes ont défilé dans les rues d’Epinal pour protester contre la réforme des retraites voulue par le gouvernement et le président de la République Emmanuel Macron, qui prévoit notamment le report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans. Une manifestation d’une grande ampleur. Une nouvelle mobilisation est prévue ce mardi 31 janvier. Les manifestants seront-ils nombreux au rendez-vous, à 14 devant la Préfecture ? 

C'est notamment le souhait de Sébastien Vuillemin, technicien dans le domaine de la haute tension et délégué syndical UNSA Clemessy Eiffage, que nous avons interrogé il y a quelques jours. « Je pense qu’il va falloir se battre, que le nombre de manifestants augmente », affirme-t-il. Selon lui, « Il faut que ça s’intensifie. Il faut que les gens prennent conscience ». Les arguments sont nombreux, et résonnent fortement dans l'opinion. « C’est une drôle de société qu’on nous prépare ». Une société où l’on ira pour certains jusqu’à « mourir au travail ». Ou alors on laissera partir les gens plus tôt, mais avec des décotes sur leur pension. Une société dans laquelle on n’aura plus le temps de profiter un peu de l’existence, quelques années, sans devoir se rendre au travail. « Travailler plus pour des pensions moindres. En ayant de forts risques de ne pas être longtemps en retraite ».   



10 réactions sur “Réforme des retraites : quelle mobilisation pour la journée de mardi ?

  1. Non mais !

    Si seulement Macron savait ce que c’est de travailler , il ne reculerait pas l’âge de le retraite pour tous ! Par contre , les gens comme lui peuvent la prendre à 80 ans au plus tôt .

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  2. libre pensée

    Eh! oui, l’élection d’un président c’est comme le mariage…. pour le meilleur et/ou pour le pire.
    A la différence près que dans ce cas précis, les cocus du premier mariage en redemandaient encore à grands cris puis maintenant jouent les étonnés.
    Plus neuneu il faut port d’arme.
    Ah! j’oubliais, « on nallé pas votet Lepen pacequele et facho qu’i nous disent et kon le croa ».
    Alors les filles… heureuses ?

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      1. libre pensée

        Aucun puisque les deuxièmes tours des présidentielles depuis 1974 est systématiquement orchestré par des profiteurs et « abuseurs » publics pour provoquer un vote contre quelqu’un qui ne leur rapportera pas avantages.

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  3. Charles Moissac

    Une réforme que ne veulent pas la majorité des Français et l’ultra majorité des jeunes et des actifs.

    Cela rend encore plus remarquables nos ainés qui viennent soutenir le mouvement de protestation. Merci à eux.

    On ne gouverne pas contre son peuple. Le référendum devrait être le seul moyen démocratique pour faire passer une réforme des retraites et toutes les réformes sociétale d’ampleur : le texte de loi ne serait alors pas le même.

    Bien sûr pour cela il faut respecter l’avis donné et ne pas s’asseoir dessus. Depuis le 29 mai 2005, certains ont vite compris qu’il valait mieux désormais éviter toute consultation des Français.

    Les députés qui voteront cette réforme injuste voir devoir l’assumer devant leurs électeurs et en supporter les prochaines conséquences électorales. Au revoir M. Viry !

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    1. à ke kuku.

      Que proposez vous comme solutions concrétes pour rendre pérenne notre systéme de retraite ?
      ( Considérant qu’à l’horizon 2050, il n’y aura plus qu’ 1.2 actifs par retraité.)
      > augmenter encore les cotisations,
      > baisser le montant de pensions.
      > décaller l’age de départ.
      > Supprimer l’ensemble des regimes speciaux .
      > faire une fois de plus supporter l’effort aux seules classes moyennes.

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  4. PierreL

    Et vous croyez que le système actuel est juste ?
    Avec un calcul des pensions différents entre le public et le privé qui aboutit à 1000€ d’écart. Je vous laisse deviner en faveur de qui.
    De toute façon vous retrouverez en tête de cortège les drapeaux des défenseurs des nantis, ceux-là qui ont un formidable pouvoir de nuisance. Les autres, ça ne les intéresse pas !

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    1. christian

      PierreL on vous a connu plus objectif dans vos propos. Vos 1000 euros de différence à niveau de qualification comparable sont évidemment en faveur du privé actifs comme retraités. Souvent à cause des primes non prises en compte dans la fonction publique mais aussi parce que les salaires du public sont plus bas que dans le privé . Toutes les grilles publiques des fonctionnaires le démontrent . Moi même peux vous fournir des dizaines d exemples.

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      1. Alphonse

        les primes dans le privé ne sont pas prisent en compte non plus cher christian … faut le savoir !

        Quand aux qualifications comparables .. connaissez vous le pourcentage de personnes dans le privé qui sont au SMIC et qui par conséquent ont une retraite calculée sur les 25 meilleurs années .. du SMIC !!
        On est loin du public dans lequel les échelons sont gravis régulièrement au cours de la carrière (donc avec la rémunération qui suit) pour arriver au maxi la dernière année …et c’est celle qui permet de calculer la pension de retraite ! tant mieux pour eux …mais vous avouerez que le système de calcul est injuste et il prouve bien de cette façon que le salarié du public n’a pas à se faire de soucis tout au long de sa carrière car il a  » une protection de l’emploi  » quasi à 100 % et une progression de salaire quasi sûr également.

        Encore une fois le but n’est pas d’opposer privé et public mais d’harmoniser les pratiques .. les citoyens ont horreur de l’injustice et des différences de traitement.

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      2. à ke kuku.

        Source IFRAP.

        L’équité entre régimes de retraites des salariés du secteur privé et du secteur public (ex. fonctions publiques, SNCF, EDF/GDF, RATP, Banque de France) a donné lieu à de très nombreux rapports qui ont tous souligné l’extrême complexité du sujet. Les paramètres à prendre en compte sont si nombreux que les conclusions ont du mal à convaincre. Face à cette confusion, l’étude de deux cas types simples peut éclairer les différences fondamentales entre les deux secteurs.

        Grâce à l’aide de M. Freddy GUIOT, associé fondateur de la société KPF HD*, nous avons effectué une comparaison des pensions servies pour deux hommes nés le 1er janvier 1955, mariés ayant eu deux enfants, et ayant fait toute leur carrière l’un dans le privé, l’autre dans le public, et finissant tous deux leur carrière à un salaire mensuel brut de 3.218 €. Bilan : le fonctionnaire touchera une pension nette de 2.235 € contre 1.655 € pour le salarié du privé, soit une différence mensuelle de 580 €.

        Ces deux cas ne résument pas toute la diversité de situations des millions de salariés, mais cette comparaison permet de tirer un certain nombre d’enseignements qui doivent aider à convaincre et servir de guide dans la future réforme qu’entend mener le gouvernement à partir de 2018.

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