Depuis l’annonce en aout 2022 par le Conseil Départemental de la fermeture du collège du Val d’Ajol, des habitants et parents d’élèves se sont mobilisés pour le maintien de l’établissement. Un collectif, « Tous Unis pour un collège au Val d’Ajol », a été créé pour s’opposer à la décision de fermeture, trouver une alternative, et demander plus d’éléments concernant les motivations du Conseil Départemental.
Le collectif a publié en début d’année le diagnostic évoqué pour justifier la fermeture du collège. Il a désormais accès à de nouveaux documents. « À force de relances et soutenu par la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs), le collectif a finalement obtenu de la part de la mairie et du CD88 les PV de la commission de sécurité du collège demandés depuis des mois ! », affirme le collectif. « Il y a seulement 2 documents portés à la connaissance du collectif, datés de 2012 et 2017, portant essentiellement sur la sécurité incendie. Aucune mention de fissures ni de dégradation structurelle menaçante, contrairement aux argumentaires de communication du CD88 et de la mairie du Val d’Ajol ». Ces procès verbaux sont présentés à l’ordre du jour de la réunion publique du collectif ce vendredi 07 avril.
Photo d'archive
Depuis l’annonce en aout 2022 par le Conseil Départemental de la fermeture du collège du Val d’Ajol, des habitants et parents d’élèves se sont mobilisés pour le maintien de l’établissement. Un collectif, « Tous Unis pour un collège au Val d’Ajol », a été créé pour s’opposer à la décision de fermeture, trouver une alternative, et demander plus d’éléments concernant les motivations du Conseil Départemental.
Le collectif a publié en début d’année le diagnostic évoqué pour justifier la fermeture du collège. Il a désormais accès à de nouveaux documents. « À force de relances et soutenu par la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs), le collectif a finalement obtenu de la part de la mairie et du CD88 les PV de la commission de sécurité du collège demandés depuis des mois ! », affirme le collectif. « Il y a seulement 2 documents portés à la connaissance du collectif, datés de 2012 et 2017, portant essentiellement sur la sécurité incendie. Aucune mention de fissures ni de dégradation structurelle menaçante, contrairement aux argumentaires de communication du CD88 et de la mairie du Val d’Ajol ». Ces procès verbaux sont présentés à l’ordre du jour de la réunion publique du collectif ce vendredi 07 avril.
8 réactions sur “Le Val d’Ajol : le collectif « Tous Unis… » obtient les PV de la commission de sécurité du collège”
Esteban
Les membres du collectif auraient dû se renseigner sur la composition de la commission de sécurité….elle ne contrôle pas le bâtiment mais en particulier la sécurité incendie cf sa composition
Justement Esteban, nous sommes d’accords. Ces documents publics ne contrôlent pas le bâtiment, alors :
1/ pourquoi faire attendre et créer des difficultés pour les obtenir ?
2/ pourquoi les instances publiques communiquent sur le fait qu’il y a eu un suivi régulier de sécurité alors même que ces documents n’y font pas référence par définition ?
C’est justement pour se renseigner sur la composition de la commission de sécurité que le collectif a demander ces documents.
Ce qui est affligeant, c’est l’ Omerta ou Loi du silence qu’il y a autour de ce sujet. Il faut faire appel à la CADA pour avoir un simple document administratif et relancer pour l’obtenir au bout de plusieurs mois.
Sur le même registre, Le 07 Avril cela fera 5 Mois que le Conseil Départemental Des Vosges et la Mairie du Val d’Ajol ne donne pas de réponse à la demande de contre-expertise émise par le collectif.
Celle-ci est justifiée car le diagnostique sur lequel le CD88 s’appuie pour appuyer ses décisions mentionne clairement que les relevés de déformé de dalle ont été pris par des agents du Conseil départemental.
Manque d’objectivité.
Sur le même registre, La loi du Silence ou l’Omerta s’applique aussi lorsque le CD88 est interrogé sur sa position concernant le respect de la Loi Montagne quant à l’appauvrissement de l’offre de service public sur la commune du Val d’Ajol généré par ses décisions.
Au final, Oui le collectif étudie toutes les pistes et plusieurs ont déjà mis en lumière des manquements flagrants de services ou de devoirs.
La loi montagne n’obilge pas à conserver des collèges avec seulement 125 éleves. Sinon ceux de La Bresse et de Granges sur Vologne seraient encore en activité….
De plus, si Macron dans sa grande générosité n’avait pas imposé aux départements de supporter le poids financier de l’acceuil des migrants mineurs isolés ( 10 millions d’euros pour le seul département des Vosges ), beaucoup de colléges seraient encore ouverts.
Meme chose avec le RSA créé le 1/12/2009..
Facile pour un gouvernement de prendre des décisions et ensuite d’en imposer le cout financier aux départements.
Après, il ne faut pas s’étonner de voir des routes de plus en plus mal entretenues et des collèges fermés.
Esteban
En principe le compte-rendu de la commission de sécurité est porté à la connaissance des membres du conseil d’administration…mais tous les chefs d’établissements ne le font…idem pour les rapports des services vétérinaires en cas de demi-pension….
Les membres du collectif auraient dû se renseigner sur la composition de la commission de sécurité….elle ne contrôle pas le bâtiment mais en particulier la sécurité incendie cf sa composition
Justement Esteban, nous sommes d’accords. Ces documents publics ne contrôlent pas le bâtiment, alors :
1/ pourquoi faire attendre et créer des difficultés pour les obtenir ?
2/ pourquoi les instances publiques communiquent sur le fait qu’il y a eu un suivi régulier de sécurité alors même que ces documents n’y font pas référence par définition ?
C’est justement pour se renseigner sur la composition de la commission de sécurité que le collectif a demander ces documents.
Ce qui est affligeant, c’est l’ Omerta ou Loi du silence qu’il y a autour de ce sujet. Il faut faire appel à la CADA pour avoir un simple document administratif et relancer pour l’obtenir au bout de plusieurs mois.
Sur le même registre, Le 07 Avril cela fera 5 Mois que le Conseil Départemental Des Vosges et la Mairie du Val d’Ajol ne donne pas de réponse à la demande de contre-expertise émise par le collectif.
Celle-ci est justifiée car le diagnostique sur lequel le CD88 s’appuie pour appuyer ses décisions mentionne clairement que les relevés de déformé de dalle ont été pris par des agents du Conseil départemental.
Manque d’objectivité.
Sur le même registre, La loi du Silence ou l’Omerta s’applique aussi lorsque le CD88 est interrogé sur sa position concernant le respect de la Loi Montagne quant à l’appauvrissement de l’offre de service public sur la commune du Val d’Ajol généré par ses décisions.
Au final, Oui le collectif étudie toutes les pistes et plusieurs ont déjà mis en lumière des manquements flagrants de services ou de devoirs.
Le devoir du département, ce n’est pas de laisser ouverts des colléges de 125 éleves…
Le Devoir du département,
C’est de respecter la Loi Montagne !
La loi montagne n’obilge pas à conserver des collèges avec seulement 125 éleves. Sinon ceux de La Bresse et de Granges sur Vologne seraient encore en activité….
De plus, si Macron dans sa grande générosité n’avait pas imposé aux départements de supporter le poids financier de l’acceuil des migrants mineurs isolés ( 10 millions d’euros pour le seul département des Vosges ), beaucoup de colléges seraient encore ouverts.
Meme chose avec le RSA créé le 1/12/2009..
Facile pour un gouvernement de prendre des décisions et ensuite d’en imposer le cout financier aux départements.
Après, il ne faut pas s’étonner de voir des routes de plus en plus mal entretenues et des collèges fermés.
En principe le compte-rendu de la commission de sécurité est porté à la connaissance des membres du conseil d’administration…mais tous les chefs d’établissements ne le font…idem pour les rapports des services vétérinaires en cas de demi-pension….