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Discours et marseillaise en clôture pour cette mobilisation civique à l’appel de l’Association des Maires de France

Lors de la mobilisation civique lancée par l’Association des  Maires de France à laquelle ont participé élus et habitants ce lundi midi à Remiremont, Jean-Benoît Tisserand, maire s’est dit « doublement agacé » en tant qu’enseignant, de voir « des écoles brûler, ainsi que des centre sociaux et des mairies, lieu de la nation où l’on enseigne, divertit, accompagne. Des dégâts commis par une toute petite minorité ».  Il ne manque de rappeler que Remiremont a également subi ces exactions à Rhumont, où trois voitures ont notamment été incendiées ces jours derniers, « œuvre d’une toute petite minorité, ces quelques personnes qui ne reflètent pas tous les habitants « .

La république, » c’est la liberté de manifester sans détruire, d’avoir son opinion sans l’imposer, la fraternité en respectant les droits et devoirs de chacun. Vivre ensemble, sans que quelques uns viennent dégrader la situation » a poursuivi le premier magistrat.

Tandis qu’il avait eu une pensée en début de cérémonie pour le jeune homme dont le décès a amené à ces violences urbaines, Jean-Benoît Tisserand a conclu cette mobilisation en ayant une pensée pour les agressions dont ont été victimes ces homologues et leurs familles, mais aussi pour les policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers présents et en action à travers la France, et plus notamment pour le pompier décédé ce matin-même en combattant un incendie.

Cette mobilisation s’est terminée par la Marseillaise entonnée a capella par tous.