Le Massif des Vosges est confronté à des problématiques liées aux changements climatiques dont les effets influent les ressources naturelles et affectent l’agriculture et la forêt. Pour y faire face, il est nécessaire de poursuivre les efforts en faveur de pratiques durables en favorisant la résilience et en mettant en place des mesures de prévention afin de préserver tous les écosystèmes – tant naturels qu’économiques. C’est dans cet esprit que Franck Leroy, Président de la Région Grand Est s’est rendu – ce mardi 18 juillet – sur le Massif pour être à l’écoute des acteurs du territoire autour de ces enjeux et leur présenter les actions régionales.
La Région Grand Est porte une stratégie Ambition 2030 construite autour de quatre enjeux majeurs : Sécurité alimentaire, Santé des sols, de l’air et de l’eau, Source de bioproduits et Souveraineté énergétique. Trois grands axes de politiques publiques structurent ainsi les actions de la Région Grand Est en direction des secteurs de l’agriculture, de la viticulture, de la forêt, de l’alimentation et de la bioéconomie : Territoires résilients, Préservation des ressources et Valorisation d’avenir. Chacun de ces axes comporte des orientations stratégiques et des
objectifs, partagés avec les acteurs du territoire. Un certain nombre d’actions prioritaires sont d’ores et déjà posées dans les outils d’intervention de la Région, comme la politique en faveur de l’agriculture de montagne.
L’agriculture de montagne.
Avec plus de 5 000 exploitations dans le Massif Vosgien (élevages bovin et laitier en particulier) sur les versants lorrains et alsaciens, la Région Grand Est a souhaité déployer un ensemble d’actions visant à soutenir le développement économique des territoires les plus fragiles et des zones rurales éloignées des centres urbains et industriels, à travers sa nouvelle politique agricole de montagne 2023-2027.
Celle-ci vise notamment à :
Anticiper, atténuer les impacts du changement climatique et adapter les systèmes de production du Massif Vosgien avec comme objectifs :
Favoriser les nouveaux modèles de développement et la résilience des exploitations :
Maintenir un territoire vivant, en transition et un cadre de vie de qualité :
Pour aller plus loin : https://www.grandest.fr/actualites/aux-cotes-de-lagriculture-de-montagne/.
En plus des aides spécifiques en faveur de l’agriculture de montagne, les exploitants agricoles situés en zone de montagne bénéficient de bonifications via d’autres dispositifs d’accompagnement de la Région Grand Est, à savoir :
– Aides à l’installation (majoration de 11 000 euros pour la zone de montagne ; 10 000 euros pour les élevages ; 3 000 euros pour un suivi de formation post installation).
– Sécurisation de la ressource en eau (majoration du taux d’aide de 5 %).
– Prévention des risques en agriculture (majoration du taux d’aide de 5 %).
– Investissements pour la Performance des Exploitations Agricoles du Grand Est (IPAGE) transformation à la ferme/commercialisation (majoration du taux d’aide de 10 %).
– IPAGE volet élevage (majoration du taux d’aide de 10 %).
Pour découvrir les aides : https://www.grandest.fr/aides/?competence=12392&pg=1.
La filière Forêt-Bois.
4ème région boisée de France, le Grand Est est une vaste région forestière, riche d’une forte diversité de peuplement et d’une grande tradition de gestion sylvicole. Dans les Vosges, ce sont près de 297 000 hectares de forêt, soit 51 % de la superficie totale du département, faisant de lui le 1er département forestier à l’échelle du Grand Est et générant près de 8 000 emplois1.
Toutefois, les forêts sont confrontées à de nombreux risques environnementaux mais aussi économiques contre lesquels il est nécessaire de déployer une stratégie sur le long terme pour favoriser la résilience de nos forêts.
Pour ce faire, la Région a décidé :
1. D’agir rapidement en répondant à court et moyen terme aux enjeux immédiats de la filière (55 000 emplois, 8 800 entreprises) grâce à une politique forestière régionale intégrant des marqueurs de la relance, articulés avec le plan de relance de l’Etat :
– La transition agroécologique des systèmes forestiers via une relance de l’investissement en pépinière, l’accompagnement des projets partenariaux de recherche, de développement, d’innovation et concernant l’adaptation au changement climatique.
– La réponse à la crise scolyte, avec l’action du Business Act Grand Est consistant au développement d’aires de stockage de bois afin de développer des outils de connaissance et de partage.
– La mobilisation de la filière dans l’atténuation du changement climatique ; en investissant dans des équipements en nouvelles technologies des entreprises de travaux forestiers et sylvicoles pour accompagner l’effort de reconstitution des peuplements forestiers. Mais aussi en accompagnant les équipements numériques, nouvelles technologies des entreprises de première transformation du bois.
– Aux enjeux de préservation de la ressource via la Stratégie Régionale de Biodiversité ou encore l’obtention récente du Life Biodiv’est (observatoire d’espaces protégés, tests en forêt, rémunération d’aménités liées au maintien de vieux bois, enjeux forestiers en matière de qualité d’air et d’eau, de source de biodiversité végétale et animale, captage et stockage de carbone).
2. De « voir loin » en engageant une réflexion stratégique sur les enjeux des forêts du Grand Est, pour relever les défis de demain et accompagner les transitions nécessaires :
– Structurer la filière forêt bois en intégrant la situation de crises sanitaires, les préoccupations et besoins liés au dérèglement climatique… La Région axe ses interventions autour de la gestion de dépérissements forestiers, la transition écologique, technologique à l’appui des projets d’étude et d’investissement des acteurs de la filière et de territoires.
– Gérer et animer la filière forêt-bois grâce à un pilotage fort de la nouvelle interprofession FIBOIS Grand Est afin d’orienter au mieux l’action collective de la filière. La Région accompagne les actions d’animation, coordination, promotion de l’interprofession ainsi que des projets partenariaux d’études, d’expérimentations, de diffusion d’informations visant notamment à apporter des réponses à la filière en matière d’adaptation aux enjeux climatiques aussi bien en matière de gestion forestière que dans le domaine de la récolte et des valorisations du bois.
Pour aller plus loin : https://www.grandest.fr/grands-projets/agriculture-viticulture-foret-bois/les-forets-du-grand-est-filiere-bois/.
La politique agricole et forestière régionale est définie en articulation étroite avec les orientations européenne et nationale. Sa mise en œuvre s’appuie notamment sur l’effet levier des programmes européens (FEADER/FEDER), sur le Programme Régional de la Forêt et du Bois (PRFB), sur les marqueurs de la relance et des transitions (Business Act Grand Est, plan de relance). La Région participe ainsi à l’élaboration de la future programmation du FEADER dans le cadre des travaux du Plan Stratégique National intégrant des mesures agricoles, viticoles et forestières.
1 Données Insee 2020.
Concernant les pays étrangers (Allemagne, USA, Chine), les enseignes de bricolage de petits sacs de bois pour la « cheminet » du chalet de vacance, qui viennent acheter les meilleurs bois en payant « hors de prix » des coupes que nos exploitants locaux ne peuvent plus acheter… Un mot ?
« La réponse à la crise scolyte » lente, très lente, tel l’assaut des escargots furieux, et donc tjs derrière les contaminations… Un mot ?
Et enfin la « Sécurisation de la ressource en eau » ? Alors que tout est fait pour que cette ressource soit dilapidée par des cours d’eau ressemblants à des marigots infestés de végétations invasives et s’échappe toujours plus vite vers la mer, la mauvaise blague…Un mot ?
Ca coutera probablement très cher au contribuable avant d’avoir vu le début d’un commencement de changement.
le changement climatique bcp en parlent mais bcp font le tris par rapport à leur confort perso ,le fric, la rentabilité, le tourisme …… des sacrifices au compte goutte suivant chacun .Mais pour vraiment franchir le pas ça demande énormément de changement pour tous .
sommes nous prêt à un tel changement bien trop égoïste et tant que ça ne concerne pas à nos porte et au quotidien ….. on a du mal à se voir interdire et changement .
sommes nous prêt à un tel changement, pas sur du tout , bien trop égoïstes , tant que ça ne nous concernent pas perso et au quotidien ….. on a du mal avec les interdictions et le changement .
c est vrai que nos politiques connaissent bien la nature on peut leur faire confiance comme tout le reste d ailleurs on voit bien ce qui se passe
Le changement climatique ???
Qu’on arrête de matraquer le monde avec ça !
Cette propagande sert encore des personnes qui veulent s’en mettre plein les poches exactement de la même façon que la propagande à la pseudo vaccination inutile.
Et c’est reparti pour un tour, on matraque via les médias pour nous manipuler en faisant peur au peuple car c’est par la peur que le peuple est manipulé. On revient toujours au même, les agneaux ont peur du loup et en grandissant l’agneau devient un bon petit mouton docile .
Dans le sud la végétation n’a jamais été aussi verte, il a fait chaud certes et ce comme tous les étés que je vis depuis plus de 50 ans. Arrêtons cette mascarade et vivons bordel, vivons !
» la raison » … drôle de pseudo pour quelqu’un qui mélange changement climatique et vaccination ! vous devez vivre dans une grotte pour ne pas voir les changements climatiques ces 10 dernières années .. pour ne pas ressentir une chaleurs de plus en plus pesante… pour ne pas constater une pénurie d’eau de plus en plus présente… pour ne pas voir des phénomènes météo de plus en plus violents dans le monde .. BREF.. vous ne voulez pas voir, vous voulez juste continuer » à vivre » de manière égoïste en criant au complot pour vous donner bonne conscience. Heureusement qu’il y en a d’autres qui se bougent …
Encore un tout bon….
Quasi toute la France est en déficit pluviométrique et est placée en alerte sécheresse.
Les deux tiers des nappes phréatiques sont sous leur niveau normal.
Et les quelques averses qui permettent à la végétation de ne pas trop jaunir sont très insuffisantes pour alimenter les nappes et les cours d’eau.
ouille vous les avez vu les niveaux des nappes ?ou c est a la télé , je pense que vous ne savez pas ce que c est une sécheresse, en 83 l armée fournissait les paysans en paille et foin
En 1983, vous avez certainement dû aussi bénéficier du programme paille et foin.
Totalement faux , allez faire un tour sur le site de météo france , on y trouve des infos très instructives…..
Ah ouais quand même, y’a un sacré % d’intoxiqués par la télé et qui ne pense que par elle ! Pauvre monde, et si vous essayiez de voir et penser par vous-même plutôt que de rester le cul sur votre canapé ou vous matraquer le cerveau via la radio dans votre voiture ( électrique je présume !) , ben ouais ça ne pollue absolument pas paraît-il, ils l’ont dit à la télé et même pour la construire et les batteries énormes sont 200% écolo et super légères elles usent moins les pneus, si si…
Et les marmottes emballent le chocolat dans l’aluminium.
Ben dites donc pour un changement climatique affectivement c’en est bien un, qu’est-ce qu’il flotte depuis 2 semaines et en plus avec des températures générales en dessous des moyennes de saison. Le constat est clair, les saisons sont décalées de 2 mois voilà tout ! Changement climatique pfff ! Décalage climatique oui !
nous avons des cours d’eau envahis par des immense plantes qui se produit vite et tres invasives , une plante la renouée du japon on en a parlé au début mais on a laissé le fléau s’étendre de plus en plus ;Cette plante exotique aux larges feuilles prive la végétation de lumière.Problème : elle est très difficile à éradiquer et se propage très rapidement !
Moustique tigre, frelon asiatique, pyrale du buis, ambroisie, robinier faux acacia, renouée du japon et autres, ces insectes ou plantes invasives sont des signaux d’un déséquilibre écologique à grande échelle. Ces invasifs ont été amenés par l’Homme, par les transports via laLes origines de cette plante dite « tueuse »
Introduite dans un écosystème qui n’est pas le sien, la renouée du Japon originaire de l’Est de l’Asie, de la Chine, du Japon, de la Corée, de Taïwan et de l’île Sakhaline, est classée par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, parmi les 100 espèces envahissantes les plus préoccupantes de la planète, en raison de son impact sur ces écosystèmes.
Cette plante exotique à grandes et larges feuilles et à rhizomes énormes pousse à l’état sauvage, formant de volumineux massifs, couverts de fleurs blanches en septembre octobre. Elle résiste à presque tout : la neige, le gel, la grêle, les perturbations du sol, les crues… et a d’incroyables capacités, non seulement pour voyager, mais également pour s’établir et prospérer sur tous les milieux où elle s’implante, d’où son surnom de « plante tueuse intuable ».On fat quoi ? ON LA LAISSE PROGRESSER TRANQUILLE