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9h30 : Le dispositif est en place sur la RN 57 à l’aire de la Calotine qui sert de poste d’interception tandis qu’en amont, un opérateur est en place au niveau de Pouxeux et quatre motards au niveau de Arches pour assurer la prise en charge et l’accompagnement jusqu’à l’aire d’interception pour le contrôle et la verbalisation. La vitesse de contrôle radar est fixée à 130 km/heure par l’opérateur et le premier contrevenant ne tarde pas à se présenter entre deux motards.

Cet homme d’une 50ène d’année au volant d’une berline allemande et visiblement extérieur au département, vient d’être contrôlé aux jumelles par l’opérateur à 140 km/heure, justifiant son interception. Après la présentation des documents personnels d’usages, les fonctionnaires contrôlent les papiers du véhicule, conducteur et véhicule qui sont systématiquement passés au fichier. Puis le conducteur est soumis aux dépistages d’alcoolémie et de stupéfiants dans certains cas, passage également obligé d’un contrôle de vitesse, avant que lui soit dressé un PV informatique d’excès de vitesse. Le dépistage de stupéfiants est aléatoire et concerne des individus présentant des signes extérieurs sans équivoques ou des comportements anormaux lors de l’interception.

Le capitaine Xavier, commandant l’Escadron Départemental de la Gendarmerie des Vosges explique que la brigade de gendarmerie de Remiremont, effectuant les opérations de contrôles comme ce matin, a en charge un secteur allant des limites départementales entre la Haute-Saône et la Meurthe-et-Moselle et sont pratiquement quotidiennes. L’officier précise l’importance de ces interceptions suites à infraction routières, qui sont dans certains cas le départ d’enquêtes judiciaires plus poussées concernant le trafic de stupéfiants, les vols de véhicules ou tous autres délits transmis aux services compétents. Nous apprenons également qu’une majorité de contrevenants de cette axe de grand passage est extérieur au département, et que les poids lourds ne sont pas exclus des contrôles.

Les poids lourds font également l’objet de contrôles sur route avec la vérification du respect de la législation européenne régissant le transport routier sur le territoire, et dans le même temps le code du travail français. Le capitaine Xavier indique aussi faire face à des taux d’alcoolémie important des conducteurs des pays de l’Est notamment, des résidus d’alcool du weekend le lundi matin et pour terminer les stupéfiants pour une population un peu plus jeune.

Les contrôles se succèdent en ce début de matinée, et c’est le tour d’une jeune femme à bord d’un véhicule immatriculé dans le Doubs, contrôlée à la vitesse de 141 km/heure d’être interceptée. Le contrôle du taux d’alcoolémie cette fois s’avèrera positif. La vitesse la plus élevée dans ce labs de temps est relevé à l’encontre d’une dame de l’Eure affichant une vitesse de 146 km/heure.

Le secrétaire général de la préfecture, David PECHEREAU rejoignait sur place le Lieutenant-colonel Cyril GAMET, Commandant en second du Groupement de Gendarmerie des Vosges qui s’assuraient du bon déroulement de l’opération. Le secrétaire général rappelait dans un premier temps, le côté pédagogique de l’opération destinée par un relais de la presse, à rappeler à chaque usager de la route qu’il était responsable de sa sécurité, mais également de celle des autres. Remerciant les services de la gendarmerie pour leur travail au quotidien n’étant pas obligatoirement répressif, David PERCHERON expliquait porter une attention toute particulière sur les nouveaux modes de transports tels que les trottinettes, type de véhicule ayant déjà causé la mort d’un jeune vosgien cette année.

Revenant enfin sur le drame récent intervenu dans les Hautes Vosges et causant la mort d’un jeune homme de 19 ans à moto, le secrétaire de la préfecture revenait sur quelques statistiques, insistant sur le drame humain et l’anéantissement des familles que causent un décès accidentel, sentiments bien loin des chiffres statistiques.

On relève dans le département 12 morts depuis le début de l’année dont 3 causés par la vitesse, et 25 pour l’ensemble de l’année 2022. 1/3 de la mortalité sur les routes Vosgiennes est dû à une vitesse excessive causant le décès de 7 personnes dans la tranche d’âge 18/29 ans, population la plus à risques dans les Vosges. David PERCHERON concluait : « A l’annonce de ces tristes statistiques, il est important de diffuser largement ce message de prévention « .